Quand les souvenirs refont surface...[PV Sunset]

Je connais le chemin par cœur, chaque brin d'herbe, chaque branche qui mène jusqu'à la fin de ma route. Une route que j'ai parcouru un nombre incalculable de fois, sous les rires, les sourires, les galopades et les jeux. Oh, à chaque fois que je me rapproche de cet endroit, les souvenirs défilent et se meurent. Je me rappelle du premier jour de ma rencontre avec Iceberg, de celui où j'ai donné naissance à mes trésors, et tout cela a été brisé par un grizzli...Ma démarche se fit plus silencieuse, plus lourde et surtout plus pressée. Elle signifiait une certaine détresse tandis que mon cœur tambourinait contre ma poitrine, au point que je n'entendais plus rien d'autre sauf ce rythme accéléré, cette façon de me chuchoter ma mémoire, la douleur infinie de l'absence.

Et puis finalement, j'y suis arrivée, à cette tanière sentant la mort et la souffrance, l'innommable souffrance...Je me suis arrêtée face à l'entrée, bercée par les rires, bercée par la voix d'Iceberg qui jouait avec les deux filles...Et moi à l'entrée, juste là, à les regarder, Sunset entre mes pattes, Sunset roulé en boule tout contre moi, un sourire sur ses babines de louveteau. Il rêvait, je m'en souviens comme si c'était hier, il rêvait et ses pattes griffaient doucement mon ventre tandis qu'il couinait. J'ai souri, un sourire douloureux tout en posant ma propre patte contre mon ventre, peut-être était-il tout contre moi, toujours à m'appeler, à se montrer fier, à se plaindre de mon trop plein de protection, mon tout petit...

J'ai serré les mâchoires, retenant un sanglot ; le matin se leva et mon pelage prit finalement la couleur du soleil, scintillant et pur, et finalement mes yeux se levèrent vers ce ciel se parant d'un délicat rouge cendré. Un murmure inaudible, une plainte en cette froide matinée, l'anniversaire de leur mort était passé...

"Iceberg..."

J'avais seulement la force de prononcer ce nom tant aimé, seulement la force de douloureusement savourer chaque syllabe et ce visage ancré en ma tête, comme celui de mes louveteaux, mais je n'avais même plus la force de dire leurs noms...

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De l'hiver, saison de désolation, de blanc, et de mort, il ne restait que des pâtés de neige et des flaques froides. L'herbe était gorgée d'eau et couchée par le vent. Les conifères se balance en cadence au rythme doux de celui-ci. Le ciel est sombre, gris, menaçant, ombrageux comme un ciel d'automne, néanmoins il ne pleut pas, où alors sous les arbres on ne sent pas les gouttes d'eau qui s'écrasent sur le sol. Je marche d'un pas résolu, je voulais voir, savoir, si du sang maculait l'endroit où maman était, je saurais enfin la vérité, ou pas... Il pourrait très bien l'avoir emmené... Le grizzli l'a peut-être déchiquetée autre part, si il l'a tué lors du choc.... Tout ces vagues souvenirs, si horribles... Il faut que j'arrête de penser à ça bon sang. Je secoue la tête pour me redonner une contenance. Mes coussinets effleurent l'herbe tendre tendit que je me remet en marche, s'attrape une fleur rose et me dirige vers notre ancienne tanière, cela fait si longtemps que je ne suis pas revenu. La fleur dans la gueule j'arrive à la tanière, un vent balaye mon pelage bleuté. Personne des couleurs dansent hors de la tanière, mais hors de celle-ci aucune couleur ni est entré, comme ci, les sons laissaient le lieux sans vie, je dépose la fleur dans la cavité quatre pétales, un pour chaque membre disparu de ma famille, je sors de la tanière, j'entends une branche qui craque je bondit dans un buisson et observe. Quelqu'un arrive voyons voir si je suis de taille à lutter contre cette personne. Une louve au pelage terne s'assoit devant la tanière, un vague souvenir remonte à la surface dans ma mémoire. Alors que l'aube se lève, la louve voix son pelage parcourut de reflet doré, un pelage chatoyant comme l'astre solaire, suis-je en train de rêver? En proie à une hallucination, je sors de ma cachette sans un bruit et prononce des syllabes que je n'ai prononcé depuis des mois:

-...Ma...maman?

Au fond j'espérais tant que ça soit elle, mais si ce n'était pas elle, je passerais pour un imbécile, et bien tant pis si je passe pour un c... je m'en fiche, je passerais pour un idiot et c'est tout, ma mère me manque on peu confondre non?

[Pas super =/]

"...Ma...Maman ?"

Mon cœur fit un bond. Combien de fois avais-je entendu cette tonalité de voix ? Combien de fois l'avais-je rêvé pour mieux me réveiller avec la douleur au ventre ? Ces mots, cet appel qui hantait ma tête, m'obligeait à me retourner pour mieux observer le vide derrière moi semblait si réel désormais...Je n'osais pas me retourner vers l'entrée de la tanière, non, je n'osais pas, mais mes épaules tremblaient, mes yeux fixaient la neige, ne voulant plus jamais se relever. Un long silence passa, et je ressentais toujours cette présence derrière moi...Cette tonalité de voix ressemblait à celle d'Iceberg, et ce nom que l'on m'assignait, ces accentuations hésitantes ; Sunset ? A cette pensée j'ai déglutis et pris finalement mon courage à deux pattes pour doucement me retourner et plonger mes yeux étincelants dans ceux d'un loup.

Son pelage bleuté était magnifique et ce regard, cette cicatrice...Etait-ce Sunset ? Mon regard plongea dans le sien, dans le bleu et dans le rouge mêlés ; seuls nous deux étions dotés de telles couleurs. J'ai serré les mâchoires, apeurée, le coeur au bord du gouffre, et si c'était possible ? Et si un miracle s'était produit ?

"Sun...Sunset ?"

[Désolée c'est très très court et pas relu mais je dois vite très vite partir ><]

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Sunset observa la louve qui lui tournait le dos, tant de fois il avait imaginé ses yeux d'un bleu si profonds, tant de fois l'image d'une mort imaginée par son être l'a surpris la nuit, tant de fois il a imaginé son pelage rayonnant, et tant de foi il l'a vu taché de sang, dans ses pires cauchemars... Elle se retourna, ses yeux si profonds s'offrait enfin à sa vue, la douce mélodie de sa voix parvint à ses oreilles, comme le son de son soupire bleutée de tout à l'heure, elle prononçât hésitante, les syllabes qui forment mon nom:

-Oui, oui, oui maman! C'est moi!

Il s'approcha de sa mère, et se pressa contre elle, puis je reculais, savourant les couleurs de mon souffle accéléré, je les regardaient virevolter dans les airs, ma mère allait fini par me prendre pour un idiot à regarder des sons qu'elle ne voit pas. On pourrait le prendre pour un fou, un débile ou un attardé mental. Le jeune mâle perdit son sourire débile qui c'était affiché sur son visage à ces pensées, puis il contempla sa mère, elle n'avait guère changer, c'était plus lui qui avait changé, néanmoins, elle portait l'odeur d'une meute, Sun' retroussa les babines et s'approcha d'elle pour mieux la sentir, il s'immobilisa derrière elle et lançât neutre:

-Mère. Pourquoi je sens l'odeur d'une meute sur ton pelage?

La réaction de Sunset n'était que pure jalousie ça se sentait, l'odeur d'un mâle trainait sur le pelage de sa mère et il était tout simplement, jaloux. Il est pas d'accord que moman traine avec un mâle, nan mais.

[Court T-T désolée X.X]

» ~ Quand l'ennui se fait sentir...